Un récit qui se veut grave, poétique, révoltant.
«Ils avaient bu tous deux. Qui conduisait, personne n'a jamais voulu le savoir. L'accident en soi fut bénin. Maman
souffrait de légères contusions et mon père alla chercher secours sans se soucier de son bras meurtri contre la vitre de
la portière. Très banalement, et très préventivement, ma mère fut nourrie de cachets grisâtres. Ce n'est qu'à ma naissance
que leur toxicité apparut. Il était bien trop tard. Maman jura de me tuer. Elle n'y parvint malheureusement pas et chargea
les institutions sanitaires de me faire crever peu à peu. Peut-être par simple contrariété, peut-être par esprit de
vengeance».
[4e page de couverture]