Les symposiums écrits voudraient être une formule
intermédiaire entre l'entretien oral et le texte imprimé. Il ne
s'agit pas d'écrire pour l'éternité, mais d'échanger
en toute liberté des idées, quelquefois pas encore bien
mûres ni bien élaborées. C'est en quelque sorte de la
littérature à jeter, des brouillons qu'on pourra toujours amender
à la livraison suivante et tout auteur peut demander que son texte ne
soit pas cité sous cette forme provisoire.
D'autre part, nous ne voudrions pas en faire un succédané
de revue, présentant des textes juxtaposés, sans lien entre eux.
Nous souhaitons que s'instaure un véritable dialogue et invitons le
lecteur à participer activement au débat. Toute intervention
devrait susciter des critiques amicales et constructives, des
compléments, des questions, des réponses, des remarques même
brèves. Il faudrait essayer de faire mieux en commun que nous n'aurions
pu faire seuls, de nous stimuler, nous féconder mutuellement par des
critiques et des suggestions.
François Bonsack